EVEille

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Bienvenue sur la chaîne du projet EVEille !

Le projet EVEille (Exploration et Valorisation Electroniques de corpus en SHS) vise à développer de nouvelles pratiques numériques au sein de l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE, UR 43 63), complémentaires des travaux de recherche déjà entrepris, afin de renforcer la valorisation numérique de ces travaux à l’échelle du laboratoire et de développer de nouvelles stratégies de production et de communication des résultats de la recherche en SHS.

L’ILLE (Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes, UR 43 63) est un laboratoire interdisciplinaire dont la situation géographique a orienté les recherches ; il étudie l’émergence d’une identité européenne à travers les transferts et échanges qui se sont multipliés au cours des siècles en Europe, et plus particulièrement dans l’espace rhénan élargi à l’ensemble de l’axe Rhône-Rhin (Italie, Suisse, Autriche, Allemagne, Belgique et France). Il interroge aussi la question des contacts littéraires, culturels et linguistiques, à partir de points de vue divers mais en s’appuyant sur les synergies qui existent en son sein et avec les laboratoires de sciences humaines de l’UHA. C’est tout particulièrement autour de la notion d’interculturalité que nos recherches inter-laboratoires trouvent une dynamique commune. Cet ensemble constitue un point nodal auquel se rattachent les pôles de spécialités reconnus et institutionnels – liés aux spécialités de nos membres – que sont les littératures française, allemande, britannique, italienne, espagnole et scandinave, ainsi que des littératures moins connues (suisse, belge, autrichienne ou yiddish). Voir le site du laboratoire.

 

Voir le carnet de recherches du projet EVEille.

Pour consulter les enregistrements des journées EVEille 2021, voir la page Journées EVEille 2021.

Pour consulter les enregistrements des journées EVEille 2022, voir la page Journées EVEille 2022.

Pour consulter les enregistrements des journées EVEille 2023, voir la page Journées EVEille 2023.

 

Journées EVEille 2022

Bannière Journées EVEille 2022

Animées par Anne Réach-Ngô, Marine Parra et Régine Battiston

Après une première édition en 2020-2021 consacrée à la « Constitution des données de la recherche » (Journées EVEille 2021), le programme EVEille engage une réflexion, en 2021-2022, en faveur d’une «Écosophie du numérique: mettre en œuvre les principes FAIR(e)» ou pour le formuler de manière pragmatique et critique, comment transformer les « principes FAIR » en « pratiques FAIR(e) », en ajoutant le « e » d’éthique et écologique, donc d’« écosophique ».

Selon Félix Guattari, l’« écosophie » désigne « l’articulation éthico-politique entre les trois registres écologiques, celui de l’environnement, celui des rapports sociaux et celui de la subjectivité humaine» (Guattari, Les Trois écologies, Galilée, 1989, p. 12-13). Comme l’a rappelé Yves Citton, la préoccupation écosophique vise à « promouvoir de nouvelles pratiques (de ralentissement, de circuits courts, de mise en commun des savoirs et de la créativité, de décroissance, de nouvelles formes de production et de consommation ») qui permettent de « revaloriser les liens qui nous attachent les uns aux autres ainsi qu’à notre environnement » (Citton, Pour une écologie de l’attention, Seuil, 2014, p. 156). En plaçant au cœur de la réflexion sur les Humanités numériques la notion d’« écosophie », ces journées voudraient revenir sur les soubassements et les implications éthiques de la pratique du numérique dans le champ des Humanités, en examinant la manière dont le recours au numérique affecte nos objets et méthodes de recherche. Les préceptes du FAIR (que les données de la recherche soient « Findable, Accessible, Interoperable, Reusable », ou, en français, « Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables ») constituent un point d’ancrage intéressant pour engager une telle réflexion et réinterroger dans la pratique la faisabilité et les conditions de mise en œuvre de ces préceptes.

Si l’utilisation des procédés informatiques a relevé d’abord, comme dans toutes les autres disciplines scientifiques, d’une évolution de l’outillage technique et méthodologique, il s’est aussi accompagné d’une transformation des pratiques de recherche, des modes d’appréhension des objets comme des interactions intellectuelles au sein de communautés nouvelles, qui touchent aussi bien le monde académique que la société civile. L’« écosophie », ou « sagesse de l’habiter », invite à questionner ces pratiques d’ancrage du numérique au sein du champ des Sciences Humaines et Sociales.

Comment nos pratiques de recherche, dont les singularités dépendent pour l’essentiel d’héritages épistémologiques et méthodologiques qui datent de l’ère pré-numérique, se transforment-elles avec le développement de nouveaux logiciels, de nouvelles formations, et plus largement de nouvelles cultures scientifiques dans le domaine des Humanités ? L’usage de ces outils numériques produit-il réellement un changement de paradigme dans les modalités d’appréhension et d’exploration de nos objets scientifiques ? D’un autre point de vue, comment les contraintes institutionnelles, et notamment les formes de recrutement et de financement sur projet, qui définissent de nouveaux horizons pour la recherche, tendent-elles à infléchir ce rôle du « numérique », avancé comme un argument d’autorité dont la portée épistémologique ne serait plus à interroger ? Ou pour renverser la perspective, par quels usages, et partant, par quelles appropriations, les humanistes numériques peuvent-ils redéfinir les modalités d’un « faire numérique » qui soit avant tout « écosophique », c’est- à-dire fondé sur un retour critique pleinement coopératif, nourri de pratiques plus que de préceptes, au service de l’humain, envisagé dans ses rapports complexes avec le monde ?

S’il s’agit ici d’interroger les conditions de possibilité d’une « écosophie du numérique », dans ses enjeux éthiques et ses implications écologiques, c’est bien sous l’angle d’un « faire écosophique » que l’on considérera la question. Comment les humanistes numériques s’attachent-ils/elles aujourd’hui, par leurs projets, à « habiter » le numérique ? Quelles empreintes de leur sensibilité, de leur être-au-monde, de leurs relations intersubjectives y déposent-ils/elles ? Quelles pratiques collaboratives y déploient-ils/elles et quelle inscription durable veillent-ils/elles à y élaborer ? En somme, sur quelles valeurs et avec quels outils et méthodes peut trouver à se construire l’humanisme numérique des années à venir ?

  • Introduction à la session
  • eScriptorium et kraken vers une HTR ouverte
  • Après l’HTR : naviguer entre les formats
  • Q&R

« Acquisition des données sur une chaîne éditoriale » (février 2022) [11 février 2022]

 Description

J2. Acquisition

Guillaume Porte

Premier bout de la chaîne, l’acquisition peut aussi être l’un des plus frustrants entre les avancées technologiques sur les OCR/HTR et la réalité, bien souvent, des transcriptions manuelles. Si la première méthode promet des résultats toujours meilleurs, quels en sont les enjeux et les contraintes ? 

eScriptorium et kraken vers une HTR ouverte 

Peter Stokes (EPHE) 
Daniel Stokl Ben Ezra (EPHE) 

Ressources

escripta.hypotheses.org

kraken.re

gitlab.inria.fr/scripta/escriptorium

github.com/mittagessen/kraken

zenodo.org/communities/ocr_models/

ephenum.hypotheses.org/1412

OCR et HTR arabe ttps://alraqmiyyat.github.io/OpenITI/

Voir aussi des publications de S.Gabay, A.Pinche, A. Chagué, ...

« From eScriptorium to TEI Publisher » hal.inria.fr/hal-03538115/

« Mutualisons la VT » hal.archives-ouvertes.fr/hal-03398740/

 ________________

Kraken = moteur HTR

eScriptorium = interface web pour kraken

(pensés pour être libre/gratuit/ouvert)

ALTO (Analyzed Layout and Text Object) : schéma XML qui détaille les métadonnées techniques permettant de décrire la mise en page et le contenu des ressources textuelles physiques.

PAGE (Page Analysis and Ground-Truth Elements) : cadre de représentation d’image de page basé sur XML qui enregistre des informations sur les caractéristiques de l’image, en plus de la structure de mise en page et du contenu de la page.

Après l’HTR : naviguer entre les formats 

Simon Gabay (Université de Genève)

Ressources

SegmOnto : vocabulaire contrôlé pour décrire la page manuscrite et imprimée. La collaboration entre les différents joueurs permet de créer des meilleurs modèles : https://lectaurep.hypotheses.org/documentation/prendre-en-main-escriptorium

Passage par la TEI : https://tei-c.org https://tei-c.org/release/doc/tei-p5-doc/fr/html/index.html 

IIIF (International Image Interoperability Framework) : outil qui désigne à la fois une communauté et un ensemble de spécifications techniques, dont l’objectif est de définir un cadre d’interopérabilité pour la diffusion d’images haute résolution sur le Web.

RDF (Resource Description Framework) : format qui permet de mélanger deux documents XML en un seul, décrivant les relations dans les données.

Bibliographie fournie par l'intervenant :

  1. Simon Gabay, Jean-Baptiste Camps, Ariane Pinche, Claire Jahan. “SegmOnto: common vocabulary and practices for analysing the layout of manuscripts (and more)”1st International Workshop on Computational Paleography (IWCP@ICDAR 2021), Sep 2021, Lausanne, Switzerland. hal-03336528
  2. Ariane Pinche, Jean-Baptiste Camps, Simon Gabay. SegmOnto : Un vocabulaire contrôlé pour décrire la page manuscrite et imprimée. 2021. hal-03481089

Mise en ligne de la vidéo par Yanet Hernandez Pedraza

Métadonnées et description par Yanet Hernandez Pedraza et Michela Lagnena

Mots clés : acquisition chaine editoriale edition critique edition numerique fair formats htr iiif j2 ocr rdf session 2

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